samedi 28 novembre 2009

C’est l’exclusion qu’il faut exclure. Pas les séropositifs.


Les personnes séropositives restent encore les victimes de la discrimination dans leur vie quotidienne. En 2004, une enquête, menée par l’Institut de Santé Publique, constatait que 69% de la population belge sont discriminatoire vis-à-vis des personnes séropositives ou des malades du sida.

Une campagne contre la discrimination dans la publicité

La campagne « C’est l’exclusion qu’il faut exclure, pas les séropositifs », lancée en novembre 2007 mais encore actuelle, est principalement axée sur la lutte contre l’exclusion des personnes séropositives. Une série de personnalités, qui se trouvent proche du grand public, soutiennent la campagne et devenaient les visages des affiches et des spots publicitaires.

L’approche de cette campagne était captivante. Toutes les personnalités, du monde de la musique, du sport ou de la télévision, mais aussi celui du petit écran, sont présentées avec leur passion et posaient simplement la question « et si j’étais séropositif ? » au spectateur de la campagne. La question complète est dépendante de la passion de la personnalité ; par exemple : Virginie Hocq, comédienne et humoriste interroge « Vous me trouveriez toujours aussi drôle si j’étais séropositive ? »



Des maladies ne connaissent pas les frontières linguistiques, les communautés, les régions ou les circonscriptions électorales ; c’est pourquoi cette campagne de prévention a tant une version flamande qu’une version wallonne. Heureusement, la crise politique actuelle en Belgique et le conflit entre les deux communautés n’est pas de cela qu’il s’agit dans cette campagne contre la discrimination des gens séropositives. Au contraire, les expressions publicitaires flamandes et wallonnes sont en harmonie, sauf les personnages et le langue sont différents.



Cette campagne permet au grand public de réfléchir sur l’exclusion des malades de SIDA et de changer leur comportement à l’égard de ces personnes. De plus, les affiches et spots publicitaires sont un soutien dans leur vie quotidienne et assurait de la mobilisation de la société.

La campagne consiste à trois parties : une série des affiches publicitaires (dont aussi des cartes postales), quatre spots télévisés de 30 secondes et un mini-site avec des visuels et spots de la campagne.



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